«Je me suis acheté un Hummer et je ne savais pas c’était quoi»: Maxim Lapierre n’a jamais accordé d’importance aux achats luxueux
Le Journal de Montréal
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Le Journal vous propose une série de reportages sur les deux côtés de la médaille: celui des athlètes les plus riches et celui des athlètes les plus pauvres.
Quand la carrière de Maxim Lapierre a commencé à lever dans le tourbillon du Canadien, il n’était pas question de partir sur une dérape avec un compte en banque soudainement mieux garni.
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«J’ai toujours eu conscience de la valeur de l’argent. Mes parents ont toujours tout fait pour qu’on ne manque de rien, mais ce n’était pas toujours évident pour eux. Ma mère avait plusieurs emplois en même temps.»
«Quand j’ai commencé à faire de l’argent, je n’ai jamais eu envie de flasher», affirme l’attaquant qui a pris sa retraite du hockey en 2020, après neuf ans dans la LNH et cinq saisons en Europe.
En 2006, Lapierre faisait sa place à Montréal, où il a disputé les quatre saisons suivantes, avant de poursuivre à Anaheim, Vancouver, St-Louis et Pittsburgh.
«J’ai attendu à 35 ans pour m’acheter ma première grosse montre de luxe», lance-t-il en riant, pour montrer que même avec ses premiers millions, il a toujours fait bien attention de ne pas basculer dans les dépenses extrêmes.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.