«J’ai sorti vraiment ce que j’avais dans mon esprit, sur le cœur»: Félix Auger-Aliassime raconte ce moment qui l’a relancé
Le Journal de Montréal
Félix Auger-Aliassime semblait peu à peu retrouver son niveau de jeu depuis son titre défendu à Bâle, en octobre dernier. Mais il avait encore, dit-il, «énormément de doutes» sur son approche au début de la saison.
«Je devais trouver l’équilibre», a expliqué le Québécois en conférence de presse après sa finale perdue au Masters 1000 de Madrid, dimanche, aux mains du Russe Andrey Rublev.
«J’avais beaucoup de doutes qui traversaient mon esprit dans certains matchs, dans certains entraînements.»
Félix a donc profité de la pause entre son élimination au deuxième tour à Miami et le début du tournoi de Monte-Carlo, en avril, afin de travailler certains aspects de son jeu avec son équipe. «On a bossé sur certaines choses, on a travaillé avec une approche différente.»
Mais Auger-Aliassime, qui a fait un bond de 15 places au classement mondial pour renouer avec le 20e rang, lundi, a également dit qu’il avait eu «de bonnes discussions» avec son entourage.
«Tous ensemble, a-t-il précisé. Parfois, ça ne tient pas à grand-chose [pour renouer avec le succès]. On s’est dit vraiment la vérité, j’ai sorti vraiment ce que j’avais dans mon esprit, sur le cœur.»
Cette finale à Madrid, sa plus importante à ce jour, «FAA» ne l’a certes pas atteinte d’une manière très conventionnelle. Aurait-il battu le favori, l’Italien Jannik Sinner, si ce dernier n’avait pas abdiqué avant leur rencontre de quart de finale?
Serait-il venu à bout du Tchèque Jiri Lehecka si la 30e tête de série n’avait pas été contrainte à l’abandon au septième jeu de la demi-finale?
Ça, on ne le saura jamais. Une chose est toutefois sûre: Félix a démontré un grand calibre de jeu sur la terre battue madrilène quand il a eu l’occasion de se rendre jusqu’au bout de ses matchs.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.