Un test COVID-19 positif ruine le mondial sprint de Laurent Dubreuil
Le Journal de Montréal
À quelques heures de réaliser un de ses grands objectifs de carrière, Laurent Dubreuil a contracté le COVID-19 et il a été forcé de se retirer du championnat mondial sprint alors qu’il occupait le premier rang après une journée de compétition.
«J’ai l’impression de m’être fait voler un titre de champion du monde, a déclaré Dubreuil ce midi lors d’une rencontre virtuelle avec les médias canadiens. Je n’ai aucun doute que j’aurais gagné. Personne ne pouvait me battre, mais la COVID-19 a réussi. Ce n’est la faute à personne ni la mienne parce que j’ai pris toutes les précautions nécessaires, mais je suis vraiment déçu.»
Parce qu’il changeait de pays et partait pour les Pays-Bas, samedi, en prévision des finales de la Coupe du monde qui auront lieu en fin de semaine prochaine, Dubreuil a subi un test PCR, vendredi matin, contrairement aux journées précédentes où seulement un test rapide était nécessaire.
«Si j’étais parti une journée plus tard pour les Pays-Bas, je serais sur la glace, a-t-il expliqué alors qu’il regardait au même moment les premières paires de l’épreuve du 500m. Mon test rapide était négatif tout comme le deuxième. Je ne pouvais pas croire que mon PCR était positif. J’étais sous le choc quand les entraîneurs m’ont appris la nouvelle. Mes deux tests PCR précédents avant ceux d’aujourd’hui étaient revenus négatifs.»
Un deuxième test PCR a donné le même résultat. Dubreuil a aussi subi un test pour mesurer les valeurs CT. Le résultat a été jugé trop bas par les médecins qui lui ont interdit de prendre le départ. Des valeurs basses signifient que la personne est contagieuse.
«Je me sens bien, je n’ai aucun symptôme et je suis convaincu que j’aurais pu connaître d’aussi bonnes courses que jeudi et que mes résultats auraient été comparables, a souligné le médaillé d’argent des Jeux olympiques de Pékin sur 1000m. On m’a retiré non pas pour ma santé, mais pour éviter que je le donne aux autres. J’avais les jambes pour gagner ne arrivant en Norvège et je l’ai prouvé lors de la première journée.»
Aucune mesure sanitaire
La réalité norvégienne et européenne dans son ensemble est fort différente de celle au Québec. «Il n’y a plus aucune mesure en Europe, a-t-il résumé. Les gens se promènent comme si le COVID-19 n’existait plus. Le personnel de l’hôtel ne porte pas de masque. Tu as beau faire attention, mais si un employé éternue dans le buffet tu peux attraper le virus. Les athlètes sont plus à risque.»
Dans sa préparation pour les Jeux, Dubreuil avait pris toutes les mesures possibles pour réduire les risques, prudence qu’il avait conservée depuis son arrivée en Europe. «Mon épouse a fait du télétravail pendant un mois et demi avant mon départ pour la Chine et on a retiré notre fille de la garderie pour la même période, a-t-il raconté. Un cas positif
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.