Patrice Bergeron et la loyauté
Le Journal de Montréal
BOSTON | Patrice Bergeron restera toujours une image forte des Bruins. Comme Raymond Bourque avant lui, il a ce logo tatoué sur le cœur. Mais contrairement à Bourque, le numéro 37 aimerait porter un seul chandail au cours de sa carrière.
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Choix de premier tour des Bruins en 1979, Bourque a joué à Boston jusqu’à la fin de la saison 1999-2000. Harry Sinden lui avait fait une fleur en l’échangeant à l’Avalanche du Colorado à sa 21e campagne dans la LNH. Un an plus tard, Bourque réalisait son rêve en soulevant pour une première fois la Coupe Stanley avec Patrick Roy, Joe Sakic et Peter Forsberg de l’Avalanche. C’était au mois de juin 2001. Peu de temps après, le numéro 77 pouvait se retirer en champion.
À 36 ans, Bergeron se retrouve dans un contexte différent. Il a déjà une bague de la Coupe Stanley en 2011 avec les Bruins. Il a atteint deux autres fois la finale en 2013 et 2019, s’inclinant toutefois contre les Blackhawks et les Blues.
Sur le plan hockey, il a tout gagné. Il a aussi deux médailles d’or aux Jeux olympiques avec l’équipe canadienne en 2010 à Vancouver et 2014 à Sotchi. Et il y participera fort probablement une troisième fois dans quelques semaines à Pékin.
Capitaine des Bruins depuis le départ de Zdeno Chara avant le début de la saison 2020-2021, Bergeron joue présentement la dernière année d’un long contrat de huit ans qui lui rapporte en moyenne 6,875 millions.
Pas une distraction
À Boston, la situation contractuelle de Bergeron ne fait pas les manchettes sur une base hebdomadaire même s’il s’agit d’un des plus gros marchés de hockey aux États-Unis.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.