Les Oilers ont encore été coulés par leur moteur de tondeuse
Le Journal de Montréal
EDMONTON | Un moteur à deux temps, c’est bon pour une tondeuse. À la limite pour une mobylette. Mais quand tu joues en finale d’association, c’est pas yable.
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Or, il semble que les Oilers n’aient pas encore retenu la leçon. Depuis le début des séries éliminatoires que Vincent Desharnais répète que ses coéquipiers et lui doivent disputer 60 bonnes minutes de hockey. En séries, impossible de gagner en disputant des matchs en deux temps.
Hier, pour la deuxième fois de suite depuis le début de leur confrontation face aux Stars, les Oilers ont complètement dominé la première période avant de voir la situation passer d’un extrême à l’autre lors des 20 minutes suivantes.
« On a connu le départ qu’on souhaitait. Mais, par la suite, on a levé le pied de l’accélérateur », a résumé Kris Knoblauch.
Le résultat, c’est que Connor McDavid et ses chums ont encaissé un revers de 5 à 3 et tirent maintenant de l’arrière 2 à 1 dans cette série.
Le revirement de situation s’est produit en deuxième période. En avant 2 à 0, les locaux ont vu les Stars marquer trois buts consécutifs en l’espace de 3 mins 33s. Troisième match, trois buts, 3 mins 33 s. Ça a l’air que Madame Minou et Jojo Savard n’en ont pas dormi de la nuit.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.