Le quart-arrière des Alouettes Cody Fajardo a «laissé beaucoup d’argent sur la table»
Le Journal de Montréal
Le quart-arrière des Alouettes Cody Fajardo souhaite plus que tout revivre l’euphorie d’une coupe Grey à Montréal, et pour y parvenir, il a accepté une prolongation de contrat moins généreuse.
• À lire aussi: Les Alouettes à la défense du français
• À lire aussi: Alouettes: surfer sur la vague de la Coupe Grey
• À lire aussi: Alouettes: «100% des joueurs veulent être de retour»
«Qu’est-ce qu’empocher quelques dollars de plus si on ne peut pas avoir des gars importants en défensive ou en offensive pouvant aider le club à gagner? J’ai laissé beaucoup d’argent sur la table pour cette équipe», a admis Fajardo jeudi, lors d’une visioconférence, au lendemain de l’annonce d’une prolongation de contrat qui lui permettra de porter les couleurs des Moineaux jusqu’en 2025.
Le joueur par excellence de la dernière finale de la LCF aurait pu exiger un meilleur salaire, mais il a choisi de mettre toutes les chances de son côté afin de triompher à nouveau.
«Souvent, les quarts-arrières accaparent une bonne partie de la masse salariale, mais je voulais travailler avec le club afin de l’aider à retenir les services de gars talentueux», a-t-il soutenu.
«J’ai déjà été parmi les mieux payés de la ligue et mes coéquipiers en ont souffert. J’ai appris de mes erreurs. Je veux être payé à la hauteur de mes performances, mais on a tellement de bons joueurs, de jeunes doués que je souhaite revoir. J’ai beaucoup plus de plaisir quand je gagne une coupe que lorsque je suis le gars le mieux rémunéré sans participer aux éliminatoires», a-t-il philosophé.
La plus belle preuve de ce que Fajardo avance, c’est que quelques minutes plus tôt, les Alouettes se sont entendus avec l’ailier défensif Shawn Lemon.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.