Le calvaire de Jonathan Drouin durait depuis des années
Le Journal de Montréal
La machine à rumeurs s’est souvent emballée depuis que Jonathan Drouin a choisi de faire une croix sur sa saison, en avril dernier. Pour la première fois en cinq mois, l’attaquant du Canadien a accepté de faire le point en se confiant à TVA Sports et à RDS.
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«Ça n’a rien à voir avec la drogue ou l’alcool. Tout au long de l’année, j’ai eu des problèmes d’anxiété et des problèmes d’insomnie, a indiqué l’athlète de 26 ans. D’ailleurs, ça fait plusieurs années que je deale avec ça.»
S’il avait relativement bien réussi à gérer la situation jusque-là, les événements reliés à la pandémie tels les restrictions, les confinements, les recommandations de la santé publique ont probablement été les catalyseurs d’un problème déjà présent et persistant.
«Être confiné dans sa chambre d’hôtel, passer quatre ou cinq jours sans pouvoir sortir, c’est certain que ça n’a pas aidé. Ça a peut-être accéléré le processus.»
Sans compter que dans les jours précédant son retrait de la formation après la période d’échauffement d’un match à Calgary, il avait été malade.
«Cette semaine-là avait été difficile. Je n’avais aucune énergie pour jouer au hockey. Quand je suis sortie du warm-up, je n’avais aucune force, tant physique que mentale. C’est là que j’ai pris la décision de me retirer du hockey, de prendre soin de moi et de demander de l’aide pour l’anxiété et l’insomnie.»
Du soutien de partout
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.