La réponse de Nick Suzuki
Le Journal de Montréal
MONTRÉAL | Nick Suzuki avait parlé avec son cœur après la défaite de 4 à 2 contre les Ducks à Anaheim. Dans une petite salle du Honda Center, Suzuki avait murmuré qu’il venait de jouer l’un de ses pires matchs dans la LNH et qu’il devait se relever.
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C’est une chose de parler. C’est une autre façon d’agir. Suzuki a joué comme le meneur qu’on décrit, comme le centre qui a paraphé une prolongation de 63 millions pour sept ans et comme celui qui doit déjà transporter une partie de l’attaque sur ses jeunes épaules.
Suzuki a marqué un but en plus d’obtenir deux passes dans un gain de 3 à 0 contre les Red Wings, hier, au Centre Bell.
« Suzie a le potentiel pour devenir le meneur de cette équipe pour les sept ou huit prochaines saisons avec son entente, a dit le gardien Jake Allen. Il a tout un futur devant lui. C’est facile d’être sévère envers soi. Il n’était pas heureux de son jeu et de celui de son équipe. Mais il a trouvé des façons pour rebondir. C’est pour ça qu’il est notre premier centre. Il a joué un match formidable. Il sait qu’il peut jouer de cette façon et nous le savons aussi. »
Les trois points de Suzuki feront le bonheur de nombreux poolers. Mais il y a d’autres jeux qu’on doit retenir. Des petits détails qui font plaisir aux hommes de hockey avec les cravates derrière le banc de l’équipe.
Dans les dernières minutes du match, Jeff Blashill avait retiré Alex Nedeljkovic pour un sixième joueur. Même si les Wings n’avaient pas beaucoup de punch offensif, ils tentaient d’y aller d’une dernière poussée pour revenir dans cette rencontre. Qui a rapidement freiné l’espoir des visiteurs ? Oui, c’est le numéro 14.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.