Joel Armia, l’homme de peu de mots
Le Journal de Montréal
ST. LOUIS | Joel Armia ne sera jamais le plus volubile des athlètes. Il aurait possiblement été un joueur étoile à Fais-moi un dessin ou MiMéMo.
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Lundi, après l’entraînement du Canadien, il a résumé, en à peine 75 secondes, la joie qu’il avait de revenir dans la formation, ses impressions sur le début de saison du Tricolore et son appréciation du jeu de Juraj Slafkovsky.
« C’était plaisant de revenir au jeu samedi », a indiqué Armia, refusant de lever le voile sur la blessure qui l’a forcé à l’inactivité depuis le début de la campagne.
Un coup de Norris
Selon certaines séquences vidéo, il aurait été blessé en recevant un coup de bâton accidentel de Josh Norris, lors du match préparatoire du 4 octobre, au Centre Bell, face aux Sénateurs.
C’est donc depuis la passerelle qu’il a assisté aux huit premiers matchs du Tricolore. Un début de saison auquel le Tricolore a ajouté une victoire, samedi, portant son dossier à 5-4-0.
Disons que personne ne s’attendait à ce genre de départ. Sauf les principaux acteurs, incluant Armia, bien sûr.
« Ça ne me surprend pas du tout, car on a une bonne équipe, a souligné Armia. J’aime tout de cette équipe. C’est un bon groupe de joueurs. Il y a des travaillants, des joueurs habiles. Un peu de tout. »
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.