À 89 ans, cet haltérophile soulève encore des poids cinq fois par semaine
Le Journal de Montréal
Durant quelques jours, Le Journal vous présentera les portraits d'anciennes gloires de leur sport qui demeurent toujours aussi passionnées, même s'ils ont aujourd'hui franchi le cap dans 70 ou même des 80 ans.
À 89 ans, Marcel Perron est toujours aussi mordu d’haltérophilie, un sport qu’il pratique depuis qu’il a 15 ans. Il part de chez lui, dans le quartier montréalais de Rosemont, prend deux autobus et va s’entraîner à Saint-Léonard. Ça donne déjà une idée du dévouement.
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L’homme à l’esprit toujours vif passe ses matins de semaine au Progym, sur le boulevard Langelier, un endroit qu’il fréquente depuis une quinzaine d’années et où Le Journal l’a rencontré.
«Je m’entraîne cinq jours par semaine, trois heures par jour. Il y en a qui viennent ici, ils font un exercice et ils passent 15 minutes sur leur cellulaire. Je leur dis de le laisser à la maison, qu’ils sont ici pour s’entraîner.
«Moi quand je fais trois heures, c’est un vrai trois heures!» lance-t-il avec un sourire en coin.
Quand il est devenu orphelin
C’est la passion qui fait que M. Perron va faire son tour à la salle d’entraînement tous les matins de la semaine. Il y allait même le samedi il n’y a pas si longtemps.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.