Suzuki exaucé, les nouveaux amis de Laine: un premier aperçu des trios des Canadiens
Le Journal de Montréal
On l’a dit hier, fini le niaisage au camp du Canadien. Les joueurs arrivant désormais au sommet de leur forme, pas besoin de deux ou trois entraînements avant de se lancer dans les matchs intraéquipes.
Deux des trois groupes présents au camp ont été lancés dans la gueule du loup dès le départ. Ceux qui se demandaient si le trio de Cole Caufield, Nick Suzuki et Juraj Slafkovsky serait démantelé en raison de l’arrivée de Patrik Laine ont eu leur réponse.
Le trio le plus productif du Tricolore l’an dernier est demeuré intact.
«Je ne vois pas pourquoi on n’aurait pas commencé le camp ensemble. On continue de bâtir ce qu’on a construit l’an dernier», a lancé Caufield, auteur d’une superbe passe sur le but inscrit par le Slovaque.
Cela dit, ça ne veut pas dire que des expériences ne seront pas tentées au cours des trois prochaines semaines. Après tout, un camp d’entraînement, c’est également à ça que ça sert.
«J’aimerais qu’on garde le même trio pendant tout le calendrier préparatoire, mais Martin voudra peut-être essayer des choses», a indiqué Suzuki.
«On a connu beaucoup de succès en deuxième moitié de saison. Je suis pas mal certain qu’on va amorcer la saison ensemble. Le plus de temps qu’on peut passer sur le même trio, le mieux ce sera», a-t-il ajouté.
Laine, de son côté, formait une unité en compagnie d’Alex Newhook et de Kirby Dach. Les trois nouveaux compagnons de trio auront besoin de quelques séances pour se trouver sur la glace, mais cette combinaison alliant rapidité et gabarit semble plus qu’intéressante.
«C’est difficile de sauter au sein d’un trio dans lequel tu n’as pas joué auparavant. Ce sont trois joueurs qui n’ont jamais joué ensemble. Je ne suis pas inquiet. Ils vont développer leurs affinités à mesure que le camp va progresser», a mentionné le numéro 14.
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!