Sept choses à surveiller pour la fin de saison du Canadien
Le Journal de Montréal
Le Canadien s’est plutôt bien débrouillé contre de bonnes formations au cours des dernières semaines. Même si les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous.
Les 18 derniers matchs seront l’occasion de consolider ces acquis. Treize de ces 18 rencontres seront disputées face à des équipes qui, en date d’aujourd’hui, font partie du portrait des séries. Ce ne sera pas une partie de plaisir.
Cela dit, une excellente fin de saison pourrait placer ce groupe en confiance en prévision de la prochaine campagne. Peut-être alors le Canadien se permettra-t-il de songer à passer à l’étape suivante: celle d’aspirer à une place en séries éliminatoires.
Il y a 14 ans qu’un joueur du Canadien n’a pas connu une saison d’au moins 80 points. Alex Kovalev, avec 84 en 2007-2008, a été le dernier à y parvenir. Avec 61 en 64 matchs, Nick Suzuki pourrait mettre fin à cette léthargie. Le capitaine du Canadien connaît la meilleure saison de sa carrière. Il devrait logiquement atteindre le plateau des 30 buts. Il en compte présentement 25.
Le travail de l’attaque massive est beaucoup plus convaincant depuis quelques semaines. Elle ne marque pas à tout coup, mais elle est de plus en plus menaçante. Il n’est pas rare que la première unité passe presque la totalité des deux minutes en territoire ennemi. Alex Newhook prend de plus en plus ses aises dans le haut de l’enclave, poste qu’occupait autrefois Sean Monahan. Cette donnée et la plus grande confiance de Juraj Slafkovsky envers son propre tir offrent maintenant deux options supplémentaires à celle de Cole Caufield. Ce qui rend le travail de cette unité beaucoup moins prévisible.
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!