Retour à égalité à la Coupe des Présidents: «Une journée incroyable» – Adam Scott
Le Journal de Montréal
Frustré et déçu jeudi soir, Adam Scott n’entendait pas à rire après la déconfiture de son équipe en lever de rideau de la Coupe des Présidents. En fin de journée vendredi, le doyen australien affichait le sourire et trempait dans la bonne humeur. Pour cause, ses coéquipiers internationaux et lui ont connu une journée explosive en balayant à leur tour les Américains afin de créer l’égalité 5-5.
«Incroyable, c’est une journée incroyable pour nous, a lâché d’entrée de jeu celui qui a enregistré une retentissante victoire de 5&4 au 14e fanion du Royal Montréal en compagnie du Canadien Taylor Pendrith.
«Revenir de l’arrière ainsi démontre ce dont est capable cette équipe après une journée très difficile la veille. C’est juste incroyable. Il nous reste encore de très grosses journées, surtout celle de dimanche», a-t-il noté.
Scott gravite dans le giron de l’équipe internationale depuis 2003. C’est à cette première présence qu’il a connu l’euphorie de balayer les honneurs d’une séance. La seule dans l’histoire de cette formation depuis 1994. Ça se passait par un samedi matin en Afrique du Sud. Pour le reste de l’histoire, les Internationaux avaient ensuite ralenti le pas pour que les Américains leur soutirent finalement un match nul.
Dans cette deuxième séance, tout a cliqué dans les paires internationales. Matsuyama et Im ont planté le dangereux duo de Cantlay et Schauffele dès le 12e drapeau. Une raclée comme il s’en donne peu dans l’histoire. Moins de 0,5% des matchs finissent à cet endroit. Scott et Pendrith ont ajouté une couche en gagnant au 14e tandis que Conners et Hughes ont lessivé Clark et Finau au 13e.
C’était d’ailleurs le premier point inscrit en carrière à la Coupe des Présidents lors des six matchs auxquels ont participé Conners et Pendrith. Ce qui a aussi valu un soupir de soulagement.
Les deux autres victoires internationales se sont concrétisées au 18e, notamment celle de Si Woo Kim et Byeong Hun An qui ont disposé de Scottie Scheffler et Russell Henley grâce à un important roulé de 14 pieds. En le callant, ils ont empêché les Américains d’inscrire un demi-point en sautant de joie, aussitôt envahi par toute l’équipe.
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!