Martin St-Louis, une présence bénéfique pour les joueurs du CH
Le Journal de Montréal
Le Canadien a remporté trois matchs de suite pour la première fois depuis le début du mois de mai, les partisans sont de retour dans les gradins du Centre Bell et la pandémie tire pratiquement à sa fin. Les jours heureux sont enfin de retour.
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Mais ne partons pas en peur. Il s’agit probablement d’une simple oasis de bonheur dans cette saison misérable. Martin St-Louis ne dispose pas de meilleurs éléments que ce qu’avait sous la main Dominique Ducharme. Les mêmes piliers, Carey Price, Shea Weber et Joel Edmundson, sont toujours absents. La brigade défensive est toujours aussi inexpérimentée et fragile. Quelques joueurs qui devraient évoluer dans la Ligue américaine sont toujours avec le grand club.
Néanmoins, l’arrivée du Lavallois derrière le banc se fait sentir. Quatre fois en six rencontres, l’équipe a accordé deux buts ou moins. Ce n’était arrivé qu’à huit occasions lors des 45 premiers matchs de la saison.
Sur le plan individuel, St-Louis a semblé redonner vie à certains patineurs, en plus d’en propulser d’autres à une autre étape de leur carrière. Voici ceux qui, jusqu’ici, ont le plus bénéficié de son arrivée.
À ses six derniers matchs, il a inscrit huit points. Il s’agit du même total que lors de ses 30 premières rencontres de la saison. Sous les ordres de Martin St-Louis, on le sent beaucoup plus à l’aise. Le jeune attaquant de 21 ans est assurément celui qui bénéficie le plus de la philosophie du nouvel entraîneur-chef, celle voulant que les concepts de jeu soient beaucoup moins contraignants que les systèmes rigides. Dire qu’il était sur le point d’être cédé à Laval.
Il joue librement. Il fait des erreurs sur la glace. Moi aussi, j’en faisais des erreurs sur la glace. Mais il fait beaucoup plus de bonnes choses. Comme entraîneur, tu dois vivre un peu avec les erreurs. Pourvu que les bonnes choses soient plus nombreuses », a expliqué Martin St-Louis, après la victoire contre les Maple Leafs de Toronto, lundi.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.