Malgré sa léthargie, Josh Anderson n’est pas sur le point d’être rayé de la formation
Le Journal de Montréal
La léthargie de Josh Anderson est un sujet qui revient constamment dans l’actualité du Canadien. Après 29 matchs, l’attaquant n’a inscrit qu’un seul but. Un but dans un filet désert. Puisque son mandat consiste, en partie, à faire bouger les cordages, on est en droit de se demander si Martin St-Louis songe à lui faire prendre l’air sur la passerelle.
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«Non, a-t-il répondu. Le jour où un joueur abandonne sur lui-même, c’est là qu’un entraîneur peut décider d’abandonner sur lui et le laisser de côté. Ce n’est pas le cas de Josh. Sur le plan de l’attitude, de l’éthique de travail et de l’engagement, il est là.»
Pour l’instant, la seule rétrogradation d’Anderson est d’être passée de la première vague de l’attaque massive à la deuxième.
«J’ai beaucoup de respect pour l’entraîneur qu’est Martin. Il a joué beaucoup de matchs dans la LNH. Qu’il continue de m’utiliser de la façon dont il le fait, ça démontre qu’il a encore confiance en moi, en ce que je fais», a lancé Anderson, visiblement très reconnaissant.
D’ailleurs, même auprès des partisans, les qualités énumérées plus haut sont prises en haute estime. Il fallait les voir et les entendre, mercredi soir, lorsque le numéro 17 a été désigné par St-Louis pour s’élancer lors du 12e et dernier tour de la séance de tirs de barrage. Le voir marquer contre Alex Nedeljkovic aurait tellement été une belle histoire.
De mémoire d’homme, jamais un joueur du Canadien traversant une léthargie semblable n’a reçu autant de soutien de la part du public. En fait, on a souvent assisté au phénomène inverse.
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!