Le CS St-Laurent y a cru et a bien paru
Le Journal de Montréal
Tout le monde aime une histoire à la David et Goliath et 6482 spectateurs ont espéré en avoir une mercredi soir au Complexe sportif Claude-Robillard.
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Dans ce cas-ci, David était le CS St-Laurent tandis que Goliath était le Toronto FC. Le premier fait partie de Ligue1 Québec depuis seulement deux ans et le second est en MLS depuis 2007. Goliath a fini par l’emporter 3 à 0, non sans que St-Laurent offre une rude opposition.
Tout séparait ces deux équipes qui n’ont habituellement rien à faire sur le même terrain, mais c’est le Championnat canadien, la compétition de tous les possibles pour un club semi-professionnel comme St-Laurent.
On y a cru chez les Québécois et avec raison. On a continué d’y croire quand Matty Longstaff a fait 1 à 0 pour Toronto à la 50e minute et quand Deandre Kerr a doublé l’avance des visiteurs neuf minutes plus tard. La remontée n’a pas eu lieu, mais le CS St-Laurent peut être fier d’une performance de très bon niveau contre une si grosse pointure. Le but de Federico Bernardeschi dans le dernier quart d’heure a fini de tuer l’espoir.
Les Red avaient laissé quelques joueurs en Ontario et ne comptaient que sur Jonathan Osorio comme partant habituel. Peut-être un signe qu’on pensait que ça serait facile? Allez savoir.
On peut les comprendre puisque lors du premier tour, il y a une quinzaine de jours, ils ont facilement disposé d’un club semi-pro d’Ontario par la marque de 5 à 0.
Mais ça ne s’est pas passé comme ça cette fois-ci. Les joueurs de St-Laurent ont décidé de profiter de la tribune qui leur était offerte. Guerriers, ils ont pressé, ils se sont créé de belles occasions, mais le tir cadré ne venait pas. Ils auront des regrets en pensant à ce qui aurait pu arriver s’ils avaient pris l’avance.
Le gardien Konstantinos Maniatis a soulevé la foule a plus d’une reprise, sortant une main sur un superbe plongeon en début de match, puis défiant Deandre Kerr en lui plongeant dans les jambes un peu plus tard.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.