Kaiden Guhle revient sur sa suspension d'un match: «Ce n’était pas la chose la plus intelligente à faire»
Le Journal de Montréal
Asséner un coup de bâton à un rival, ce n’est pas indiqué quand on se trouve sur la patinoire, mais ça peut passer. Darder un joueur adverse depuis son banc, ça, par contre, c’est non.
Suspendu un match pour avoir posé ce geste aux dépens de Travis Konecny des Flyers, jeudi dernier, Kaiden Guhle l’a compris. On ne l’y reprendra plus.
«J’ai eu ma leçon», a déclaré le défenseur, lundi midi.
«Je voulais tout simplement protéger un coéquipier. Mais quand j’y repense, ce n’était pas la chose la plus intelligente à faire», a-t-il ajouté.
Effectivement, Kaiden. Un geste un peu stupide qui l’a obligé à passer son Vendredi saint près de son téléphone en attente des coups de fil de George Parros, directeur du département de la sécurité des joueurs.
«Je n’avais pas grand-chose à dire pour ma défense à part que je n’avais pas l’intention de le blesser, a raconté Guhle. Ce que je voulais, c’était l’éloigner d’un coéquipier, lui signifier de se pousser de là. Je n’ai pas réfléchi, c’était dans le feu de l’action.»
Le joueur à protéger, c’était Juraj Slafkovsky. Quelques secondes plus tôt, le Slovaque avait eu maille à partir avec Konecny.
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!