Jeux paralympiques: un départ en or pour la Canadienne Mollie Jepsen
Le Journal de Montréal
La skieuse canadienne Mollie Jepsen a remporté une médaille d’or, samedi, aux Jeux paralympiques de Pékin, ayant dominé l’épreuve de descente féminine en position debout.
Âgée de 22 ans, Jepsen compte maintenant cinq médailles paralympiques en carrière, puisqu’elle était montée quatre fois sur le podium aux Jeux de Pyeongchang, en 2018.
Cette fois, l’athlète de West Vancouver, qui a un handicap à une main et skie avec un seul bâton, a devancé la Chinoise Mengqiu Zhang et la Suédoise Ebba Aarsjoe. L’Ontarienne Michaela Gosselin a terminé cinquième.
Le Canada a remporté deux autres médailles dans cette première journée de compétition à Pékin.
L’Ontarien Mac Marcoux a obtenu l’argent après avoir pris la deuxième position à la descente de ski para-alpin pour les hommes avec déficience visuelle. Il partage l’honneur avec son guide Tristan Rodgers. Logan Leach, accompagné de son guide québécois Julien Petit, ont conclu l’épreuve au neuvième rang.
Au biathlon, Mark Arendz a remporté une médaille de bronze à l'épreuve masculine de 6 km position debout.
L’équipe canadienne de parahockey espérait assurément passer un message différent contre le rival américain pour amorcer le tournoi des Jeux paralympiques de Pékin.
Or, les Canadiens en ont eu plein les bras et ont été blanchis par le pointage de 5 à 0 à leur premier match, samedi. Il s'agit d'une claque au visage pour les représentants de l'unifolié.
«Nous devons nous rendre compte que nous faisons figure de négligés dans ce tournoi et que nous devrons nous battre pour la rondelle et trouver des façons de compter, a plaidé l’entraîneur-chef Ken Babey, au terme de ce premier résultat décevant. Nous devons nous efforcer de générer plus d’offensive et de meilleures occasions de marquer.»
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!