Fleury renoue avec Guerin
Le Journal de Montréal
Bill Guerin a 51 ans. Marc-André Fleury a 37 ans. Avant le chapitre du Minnesota, Guerin et Fleury ont gagné la coupe Stanley avec les Penguins de Pittsburgh en 2009.
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Aujourd’hui, les deux hommes auront le même objectif, mais dans un contexte différent. Guerin occupe le rôle de directeur général du Wild, alors que Fleury bloque encore des rondelles.
« Quand ton DG est un ancien coéquipier, c’est un signe que tu commences à être vieux, a lancé Fleury en riant, lors d’une entrevue téléphonique au Journal. Je trouve ça un peu bizarre. Il n’y a pas si longtemps, Bill était mon coéquipier avec les Penguins. Billy n’a pas changé. Il reste encore la même personne, même dans le siège de DG. Il est toujours de bonne humeur, il agace les joueurs et il se tient près du vestiaire. »
« Quand il jouait, il était un gars rassembleur et il aimait rire. Bill est un professionnel, il veut autant gagner qu’à son époque comme ailier dans la LNH.»
Gagnant, gagnant
Minnesota a gagné le derby pour Fleury en sacrifiant un choix conditionnel de deuxième tour au repêchage de 2022.
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!