Finale de la Coupe Stanley: les Oilers humilient les Panthers et restent en vie
Le Journal de Montréal
Les Oilers d’Edmonton ne sont pas encore morts, eux qui ont corrigé les Panthers de la Floride lors du match numéro 4 de la finale de la Coupe Stanley, samedi au Rogers Place.
• Le match était diffusé sur les ondes de TVA Sports.
En effet, les favoris locaux se sont imposés par le pointage de 8 à 1, et ont donc par le fait même forcé la tenue d’une cinquième joute dans cette série. Pour rappel, les Oilers n’avaient plus le droit à l’erreur puisque les Panthers avaient remporté les trois premiers duels de cet affrontement.
En grande difficulté offensivement depuis le lancement de la finale, les Oilers ont explosé en première période, inscrivant trois buts. C’est Mattias Janmark qui a lancé le bal en désavantage numérique. Le Suédois s’est ensuite fait complice de la réussite d’Adam Henrique avec un peu plus de 12 minutes à faire à l’engagement.
Après les joueurs de soutien lors des 20 premières minutes de jeu, ce sont les gros canons des Oilers qui se sont réveillés en deuxième période. Connor McDavid, bien lancé par Zach Hyman, a accentué l’avance des siens dans les premiers moments de l’engagement. Darnell Nurse et Ryan Nugent-Hopkins ont eux aussi participé à la fête.
D’ailleurs, Leon Draisaitl a récolté ses deux premiers points de la série avec une récolte de deux mentions d’aide dans la victoire. McDavid, quant à lui, a inscrit un but et trois aides pour quatre points.
Dylan Holloway (deux fois) et Ryan McLeod ont aussi enfilé l’aiguille pour les Oilers.
La seule réplique des Panthers est venue du bâton de l’attaquant Vladimir Tarasenko, qui a fait dévier le tir du défenseur Gustav Forsling en milieu de premier engagement.
Sergei Bobrovsky, brillant lors des trois premiers matchs de la série, a connu une soirée passablement difficile. Il a été chassé de la rencontre après avoir alloué cinq buts sur 16 tirs.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.