Danièle Sauvegeau, première directrice générale de l’équipe montréalaise de la LPHF: «J’avais hâte que tout ça arrive»
Le Journal de Montréal
Véritable visage et pionnière du hockey féminin à Montréal depuis plus d’un quart de siècle, Danièle Sauvageau ne s'est pas fait prier pour accepter l'offre de la Ligue professionnelle de hockey féminin de devenir la toute première directrice générale de la formation montréalaise.
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«Quand j’ai appris qu’il y aurait une concession à Montréal, j’ai rapidement levé ma main en disant: “Ne m’oubliez pas!” Ils m’ont répondu qu’ils savaient où me trouver», a raconté Sauvageau, lors de point de presse virtuel au cours duquel a été présenté le directeur général des six formations (Minnesota, Boston, Ottawa, New York, Toronto et Montréal).
On comprend les bonzes de la LPHF d’avoir gardé ses coordonnées en haut de leur liste. Sa candidature allait de soi. Entraîneur-chef de l’équipe féminine canadienne qui a remporté l’or aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002, on lui doit, entre autres, la création de l’équipe féminine des Carabins de l’Université de Montréal et le Centre 21.02, un centre de haute performance situé dans les murs de l’Auditorium de Verdun.
De plus, elle a participé à la ronde d’entrevue dans le processus qui visait à élire le successeur de Marc Bergevin, poste qui a finalement été offert à Ken Hughes.
«C’est le summum, a lancé l’ancienne policière à propos de la création de ce circuit. Les enfants ont d’abord vu qu’il était possible pour les filles de jouer au hockey au niveau universitaire. Puis, il y a eu le premier Championnat du monde féminin en 1990, suivi de la présence des femmes aux Jeux olympiques et de notre médaille d’or à Salt Lake City. Maintenant, les jeunes filles peuvent rêver de jouer, d’être entraîneuses et d’être impliquées d’autres façons dans l’entourage d’une équipe de hockey. C’est immense!»
«J’avais hâte que tout ça arrive, a-t-elle ajouté. C’est une chose de créer un centre pour permettre à ces joueuses de s’entraîner quotidiennement, mais elles doivent aussi jouer.»
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!