Coupe Stanley 2024: enfin la finale!
Le Journal de Montréal
SUNRISE | Après la folie de la journée des médias de vendredi, les joueurs des Panthers et des Oilers peuvent enfin passer aux choses sérieuses.
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«Nous sommes certainement fébriles de commencer. Nous avons un groupe qui a toujours cru avoir ce qu’il fallait pour atteindre cette étape», a avoué Ryan Nugent-Hopkins samedi matin à quelques heures du premier match de la finale de la Coupe Stanley.
Son coéquipier chez Oilers, Mattias Ekholm, a vécu une finale avec les Predators de Nashville en 2017. Ceux-ci se sont alors inclinés 4-2 contre les Penguins de Pittsburgh.
«Je ne tiens vraiment rien pour acquis à cette étape de ma carrière et je suis super content d’y être à nouveau. Je n’ai aucun regret en ce qui concerne 2017, mais en même temps, j’essaie d’en tirer le meilleur parce qu’on ne sait jamais quand il s’agira de la dernière fois.
Les Oilers ont battu les Stars de Dallas 4-2 en finale de l’Association de l’Ouest, mais malgré un gain 2 à 1 dans le match ultime, ils n’ont pas été la meilleure équipe sur la glace.
Selon Ekholm, c’est une partie qui peut servir de leçon pour l’équipe à l’aube de la dernière série de la saison.
«On ne peut pas s’attendre à marquer plus de buts que chacun de nos adversaires quand on se rend aussi loin en séries, cette ligue est tout simplement trop bonne.
Je me souviens d’un match au premier tour contre les Kings. Nous les avons battus 1 à 0. Je ne dis pas que nous n’aurions pas dû gagner le match, mais nous n’avons pas été meilleurs qu’eux, nous avons simplement gratté pour y parvenir et c’est parfois comme ça que ça doit se passer.»
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.