CH: c’est à Cayden Primeau de gagner des points
Le Journal de Montréal
Maintenant que Jake Allen a quitté l’équipe en direction du New Jersey, Cayden Primeau peut s’attendre à obtenir davantage de temps de jeu et il aura d’ailleurs l’occasion de montrer son savoir-faire à la foule du Centre Bell, pour l’une des rares fois cette saison, quand le Canadien accueillera les Blue Jackets de Columbus.
La progéniture de l’ancien attaquant Keith Primeau amorcera ainsi son 14e match de la campagne, mais seulement son cinquième à domicile. La dernière fois que les partisans du Tricolore l’ont vu sous leurs yeux, c’était le 13 février. Et ce soir-là, le gardien avait à peine sué, bloquant 13 petits lancers dans un blanchissage de 5 à 0 aux dépens des pauvres Ducks d’Anaheim.
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Encore une fois, l’opposition de mardi apparaît faible, du moins sur papier; les Blue Jackets de Columbus occupent la cave de l’Association de l’Est de la Ligue nationale de hockey. Toutefois, si leurs rivaux ne les prennent pas au sérieux, ils s’en mordront les doigts rapidement. Il suffit d’en parler aux Golden Knights de Vegas et aux Oilers d’Edmonton, deux clubs vaincus en Ohio ce mois-ci.
Conséquemment, Primeau est conscient de l’importance de créer une bonne impression, peu importe les rivaux se présentant à lui. Il sait également que Samuel Montembeault veut sa part du gâteau d’ici la fin du calendrier régulier.
«Nous avons une compétition amicale. Depuis qu’il est ici, on se souhaite mutuellement d’obtenir du succès et on essaie de se rendre meilleurs, l’un et l’autre. Par contre, on veut également être celui qui se retrouvera devant le filet», a commenté le portier en point de presse après l’entraînement de lundi avant-midi.
Aux dires de l’instructeur-chef Martin St-Louis, le jeune homme de 24 ans a progressé sur son chemin de carrière en dépit d’une utilisation limitée.
«Il a effectué un pas en avant, a-t-il évalué. La rotation à trois n’a pas été facile pour les gardiens. Pour Jake, ce fut plus difficile de tirer des bénéfices de cela, vu l’étape où il en est rendu. Pour quelqu’un de plus jeune comme Prime, c’est [quoi la meilleure façon de] grandir: avec davantage de matchs ou de temps d’entraînement? Selon moi, il a eu beaucoup de temps de pratique. Cela fait-il partie de son développement? Nous ne le saurons jamais, mais nous sommes heureux de voir où il se situe.»
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.