Carey Price: un dossier toujours nébuleux
Le Journal de Montréal
MONTRÉAL | Il y a toujours un mystère avec Carey Price. Le Canadien marche sur des œufs avec son gardien étoile, offrant un bilan médical sans grande précision. Dans ce dossier, Dominique Ducharme cache difficilement son impatience.
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C’est le jour de la marmotte avec Price. Mais la marmotte n’a toujours pas vu son ombre, laissant présager un hiver encore plus long. Encore une fois, on a le sentiment de nager dans l’inconnu avec l’état de santé du gardien étoile de l’équipe.
« Carey poursuit sa réadaptation pour son genou, a dit Chantal Machabée, la vice-présidente aux communications chez le Canadien. Il est en gymnase depuis plusieurs jours. On note une progression. Mais il n’y a pas une date pour un retour sur la glace. »
Relancé pour une énième fois sur la santé de son gardien numéro un, Ducharme a grincé des dents sur une question très inoffensive. Le collègue de TSN, John Lu, lui a demandé si les progrès en gymnase pouvaient permettre à l’équipe de connaître une date pour un retour sur la glace.
« Non, a-t-il répliqué. Mais si tu as des questions, je crois que Chantal est là pour clarifier des choses. Parlons de hockey. »
Ducharme n’aurait pas à répondre toujours aux mêmes questions si le CH parvenait à convaincre Price de parler aux journalistes. Le numéro 31 ne s’est pas prêté à ce jeu, qui n’a jamais été son préféré, depuis l’élimination au cinquième match de la finale de la Coupe Stanley contre le Lightning à Tampa. C’était le 7 juillet. On parle donc d’une période de 203 jours.
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!