C'est quoi un «coach moderne» au hockey?
Le Journal de Montréal
Le nouveau directeur général du Canadien, Kent Hughes, a mentionné qu’il était important pour lui de compter sur un « coach moderne ». Mais c’est quoi, un entraîneur moderne ? Chose certaine, ça n’a rien à voir avec l’âge, selon l’agent de joueurs Dominic Ricard.
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Celui qui travaille à la firme CAA avec Pat Brisson a connu une longue carrière de 16 saisons dans la LHJMQ, majoritairement passées comme directeur général des Voltigeurs de Drummondville. Il a aussi occupé le poste d’entraîneur-chef au cours de quatre d’entre elles.
Se considérant lui-même, à l’époque, comme un instructeur utilisant des méthodes de la vieille garde, il a vu le métier évoluer au fil des ans.
Aujourd’hui, avec ses clients, il sait exactement ce que les jeunes recherchent chez un pilote.
« Ça n’a rien à voir avec l’âge. Certains jeunes entraîneurs sont encore old school. Pour moi, un entraîneur moderne se caractérise par son approche humaine. Certains diront qu’ils sont modernes en raison du style de jeu qu’ils préconisent ou de leur mentalité axée sur l’attaque. À mon avis, ce n’est pas le cas. Aujourd’hui, les clubs jouent tous de la même manière. »
RESSOURCES HUMAINES
Pour Ricard, le succès d’un instructeur avec la génération Z va donc bien au-delà des X et des O.
« Le rôle d’un entraîneur-chef de nos jours, c’est d’être un gestionnaire des ressources humaines. Les bons entraîneurs sont ceux qui ont de bonnes habiletés sociales et qui vont comprendre l’humain à qui il s’adresse. Il se passe beaucoup de choses dans la vie d’un jeune millionnaire de 22 ans. Si l’entraîneur ne se soucie pas de lui et que tout ce qu’il lui dit, c’est de virer à gauche ou à droite et d’aller devant le filet en avantage numérique, il va le perdre. »
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.