«On ne peut pas perdre la rondelle comme ça» - Dominique Ducharme
Le Journal de Montréal
Le Canadien de Montréal a perdu 5 à 1 contre le Kraken, mardi soir à Seattle, mais le pointage aurait sans doute été beaucoup plus serré si certaines erreurs coûteuses n’avaient pas été commises en début de deuxième période.
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Il y a notamment eu cette bourde sur une passe audacieuse du défenseur Brett Kulak en direction de l’attaquant Christian Dvorak. Le Québécois Yanni Gourde a ultimement profité de ce revirement, en début de deuxième période, pour mieux déculotter le gardien Jake Allen, qui a déjà mieux paru. Le Kraken prenait alors devants 3 à 1.
«Sur le troisième but [du Kraken], nous avions la rondelle sur notre bâton à la ligne bleue et nous l’avons simplement perdue, a évoqué l’entraîneur-chef du Canadien Dominique Ducharme, après la partie, se gardant bien d’identifier Kulak ou Dvorak. C’est un jeu que l’on doit faire, garder la rondelle et réussir le jeu. On ne peut pas perdre la rondelle comme ça. Nous devons être meilleurs.»
«Nous sommes tombés trop en arrière, l’autre équipe avait le rythme et c’est certain qu’ils allaient continuer en force, ils cherchaient à gagner leur premier match à domicile, a par ailleurs noté Ducharme. Ils ont poursuivi sur leur élan et ç’a nous a mis sur les talons.»
Vouloir en faire trop
Selon l’entraîneur, le Tricolore n’avait pourtant pas si mal amorcé la rencontre.
«Les joueurs s’appuyaient l’un et l’autre et travaillaient bien en début en de match, mais il y a eu un manque d’exécution et quand tu tentes de revenir dans une partie, c’est là que tu commences à vouloir en faire trop», a blâmé Ducharme.
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!