«Il y a des choses qui vont rester privées»: Pascal Vincent vante Laine et refuse de vivre dans le passé
Le Journal de Montréal
La situation a fait grand bruit, l’an dernier, lorsque Pascal Vincent a rayé Patrik Laine de la formation des Blue Jackets. On peut le comprendre. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’un joueur vedette regarde ses coéquipiers depuis la passerelle.
Deux matchs plus tôt, le 16 novembre, Vincent avait laissé le Finlandais poireauter au bout du banc pendant les 10 dernières minutes d’une rencontre contre les Coyotes de l’Arizona.
Présent à l’ouverture du camp des recrues du Canadien en sa qualité d’entraîneur-chef du Rocket de Laval, le Québécois est timidement revenu sur l’incident.
«On avait pris une décision en tant qu’organisation, a-t-il expliqué. Il y a des choses qui sont arrivées et qu’on gardera en privé, mais j’ai appris que la communication est très importante.»
D’ailleurs, face à l’Arizona, Vincent avait pratiquement réservé le même sort à Johnny Gaudreau. Il ne l’avait envoyé sur la patinoire qu’à une seule occasion dans la deuxième moitié du troisième tiers.
Malgré leurs différends du moment, Vincent n’a pas hésité à sortir l’encensoir pour vanter le Finlandais.
«Patrik est probablement le joueur le plus talentueux que j’ai dirigé. J’ai rarement vu un gars capable d’aider une équipe comme lui, a-t-il déclaré. C’est une acquisition incroyable pour le Canadien.»
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!