«Demidov va s’éclater à Montréal» - Radulov
Le Journal de Montréal
Ça n’a peut-être pas été suffisant pour préférer les Canadiens aux Stars de Dallas à l’été 2017, mais Alexander Radulov demeure marqué par son expérience à Montréal, si bien qu’il croit qu’Ivan Demidov «va s’éclater» là-bas.
«Les gens là-bas sont fous d’une bonne façon, ils sont fous du hockey, s’est enthousiasmé le Russe lors d’une entrevue avec le site web rg.org. Je n’ai rien connu de tel nulle part ailleurs. L’ambiance aux matchs à Montréal ne peut être exprimée en mots. C’est pourquoi Ivan Demidov, qui pourrait être là-bas l’an prochain, devrait apprécier. C’est du plaisir à l’état pur, il va s’éclater.»
Lors de sa seule année à Montréal, Radulov avait été galvanisé par la pression et l’énergie de la foule. Après avoir récolté 54 points, dont 18 buts, en 76 matchs en saison régulière, il avait brillé en séries contre les Rangers de New York avec sept points, dont deux buts, en six rencontres.
«Demidov composera avec de la pression, a reconnu Radulov. Mais il doit l’utiliser à son avantage. Au Québec, les partisans comprennent le hockey. Si tu donnes ton maximum, ils vont le voir et l’apprécier. Ils ont même du hockey sur leur billet de 5$!»
Radulov connaissait assez bien le Québec avant de s’amener à Montréal. Il avait après tout joué son hockey junior avec les Remparts. Mais il l’avoue : rien ne l’a préparé pour ce qui l’attendait avec les Canadiens.
Il se souvient d’un match contre une de six équipes originales.
«C’était tellement bruyant. Je n’avais pas vécu ça depuis les quarts de finale des Jeux olympiques de 2010 contre le Canada, et la foule était contre nous. J’ai demandé à Carey : "Que se passe-t-il?! Et il m’a prévenu : Attends, il faut faire les séries. Tu vas voir." Et quand on a fait les séries, ça m’a frappé. J’ai compris ce que Carey disait.»
La dernière saison de Radulov dans la LNH remonte à 2021-2022. L'attaquant évolue depuis dans la KHL; il a disputé les deux dernières saisons avec le Ak-Bars de Kazan et portera les couleurs du Lokomotiv de Yaroslavl en 2024-2025.
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!