Une autre vie pour Phillip Danault à Los Angeles
Le Journal de Montréal
LOS ANGELES | Les Kings sortent d’un entraînement à El Segundo après un sixième revers d’affilée. En sept matchs, ils ont gagné une seule rencontre. Il y a déjà une tempête avec les blessures à Drew Doughty et Sean Walker, mais elle ne se ressent absolument pas.
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Todd McLellan n’a pas à répondre à une multitude de questions sur l’affreux départ des Kings. Phillip Danault, non plus. Il y a cinq journalistes de Los Angeles, mais plus de représentants de Montréal dans ce petit vestiaire sombre et exigu du centre d’entraînement à la veille de cette rencontre contre le Canadien.
« Le plus gros choc, c’est qu’après chaque entraînement ou chaque match, il n’y a pas d’entrevue ou presque, a dit Danault avec le sourire. C’est le plus gros choc. Ce n’est pas que c’était tannant à Montréal, mais c’est différent ici. »
Ici, c’est maintenant Los Angeles. C’est aussi une maison à Manhattan Beach. C’est la plage, les palmiers et le soleil. C’est une vie d’hockeyeur en Californie. Sur le plan hockey, les Kings n’ont toutefois rien d’une religion. Au dernier match contre les Jets de Winnipeg, il n’y avait pas plus que 8000 partisans dans les gradins du Staples Center.
« C’est un gros changement. Si on gagne plus de matchs, les partisans reviendront, a prédit le numéro 24. C’est ce type de marché. »
Un tremplin
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.