Septième match entre les Canucks et les Oilers. Connor McDavid: «Un moment auquel on rêve»
Le Journal de Montréal
VANCOUVER | L’euphorie de la victoire, l’agonie de la défaite. Il n’y a pas de moment où cet adage prend plus son sens que lors d’un septième match.
Ce soir, au terme de cette rencontre ultime entre les Oilers et les Canucks, l’une des formations poursuivra sa route en finale de l’Association de l’Ouest face aux Stars de Dallas, alors que l’autre amorcera ses vacances.
Même si les joueurs des deux formations s’efforcent de ne pas se laisser emporter par les émotions, il est difficile de faire complètement abstraction de la magnitude de la soirée.
«C’est un moment auquel on rêve en tant que jeune canadien; participer à un septième match, dans une série impliquant deux équipes canadiennes. On comprend ce que ça signifie pour les partisans», a lancé Connor McDavid.
«C’est le moment le plus important de notre vie. Quand on est enfant, on s’imagine dans ce genre de situation, a raconté Dakota Joshua, attaquant des Canucks. C’est une situation dans laquelle tous les athlètes veulent se retrouver. Ça fait de grands souvenirs.»
Rick Tocchet, son entraîneur, en a vécu des moments semblables au cours de sa carrière de 18 saisons.
«J’ai vu des joueurs comme Wayne Gretzky et Mario Lemieux se lever lors de moments importants comme la Coupe Canada et quand j’ai gagné la Coupe [Stanley] avec les Penguins. Sidney Crosby, lorsque j’étais entraîneur adjoint à Pittsburgh, s’est également levé dans ce genre de moment. Mais, souvent, c’est un joueur de soutien qui arrive de nulle part qui fait quelque chose de spécial. Quelqu’un jouera les héros ce soir.»
Sans Boeser
Malheureusement pour les Canucks, ce ne sera assurément pas Brock Boeser. Le meilleur buteur et pointeur de la formation de la Colombie-Britannique devra faire l’impasse sur ce match sans lendemain.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.