Connor McDavid est en train de faire sa place dans la légende
Le Journal de Montréal
Inscrire quatre points quand votre équipe a le dos au mur, ça s’appelle du leadership. Le faire deux fois de suite, c’est plus que de la détermination. C’est légendaire.
C’est le tour de force que Connor McDavid est parvenu à réaliser samedi et mardi, avec la coupe Stanley qui ne demandait qu’à sortir de son caisson pour être cajolée par les joueurs des Panthers.
Et de façon spectaculaire en plus. Si les Oilers devaient renverser la vapeur et devenir la première équipe depuis les Maple Leafs de 1942 à remporter la coupe Stanley après avoir tiré de l’arrière 0-3 en finale, cette performance resterait dans les annales pendant des décennies.
Au lendemain de cette deuxième victoire, Kris Knoblauch n’avait que des éloges pour son capitaine. Et pas seulement pour sa contribution en attaque.
«La résilience de cette équipe repose beaucoup sur Connor et Leon [Draisaitl]», a commenté l’entraîneur-chef des Oilers, par visioconférence, avant de s’envoler pour Edmonton. «Ce sont deux joueurs qui carburent aux succès. Aux succès individuels, mais surtout aux succès de l’équipe.»
«Ils jouent de la bonne façon pour y parvenir. Quand tu vois tes deux supervedettes pousser la rondelle profondément en territoire adverse, exercer un échec avant, se replier et terminer leurs mises en échec, ça ne vous laisse pas le choix de les imiter et de faire les petits détails qui permettent à une équipe de connaître le succès.»
Comme il y a 10 ans
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.