Canadien: une ouverture de saison signée Samuel Montembeault
Le Journal de Montréal
Le Canadien de Montréal amorçait son calendrier régulier mercredi soir au Centre Bell face aux Maple Leafs de Toronto, mais Samuel Montembeault semblait déjà être dans sa forme de mi-saison.
Le gardien québécois, qui est considéré pour la première fois comme le numéro 1 en début de campagne, a été fumant avec un blanchissage de 48 arrêts. Ne trouvant pas tout à fait leurs marques offensivement, les joueurs du Tricolore s’en sont bien tirés avec une victoire de 1 à 0.
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Fortement négligé face aux puissants Leafs, le Canadien avait besoin d’un petit miracle, qui est venu sous la forme de son gardien. Montembeault a réussi des arrêts clés contre le fameux top 4 à l’attaque des Torontois. Il a aussi été sauvé deux fois par ses poteaux.
Au passage, le portier de Bécancour a établi un record de la Ligue nationale de hockey pour le plus d'arrêts lors d'un blanchissage pour ouvrir la saison. À Montréal, il est le premier à enregistrer un jeu blanc pour amorcer la campagne en 49 ans. En 1975, Ken Dryden n'avait rien donné dans une victoire facile de 9 à 0 sur les Kings de Los Angeles.
Pour Cole Caufield, ce match avait une grande signification, étant son premier avec le numéro 13. Après avoir ouvert la marque en première période, le petit attaquant a fait un signe vers le ciel, sa façon de rendre hommage au défunt Johnny Gaudreau.
Le but de Caufield avait une autre importance, puisqu’il l’a inscrit en avantage numérique. L’unité de jeu de puissance n’avait pas été très convaincante en rencontres préparatoires... et ce ne fut guère mieux cette fois-ci. Outre le magnifique lancer sur réception de l’Américain qui a fait mouche, le Canadien a été muselé à quatre reprises avec un homme en plus.
Pour Caufield, c’est un but dans un troisième match d’ouverture consécutif. Chez le Bleu-Blanc-Rouge, il est le premier à accomplir ce fait d’armes depuis Pierre Larouche entre 1979 et 1981.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.