Canadien de Montréal: Slafkovsky se fait rassurant
Le Journal de Montréal
Martin St-Louis avait parlé d’un besoin de répétitions et de regagner en rythme pour expliquer la présence de Juraj Slafkovsky dans un deuxième match d’affilée. Le premier de classe au repêchage de 2022 a passé le test de son entraîneur.
• À lire aussi: Canadien: le ciment commence à prendre forme
• À lire aussi: Une prédiction très osée de Matthews sur Bedard
• À lire aussi: Patrick Kane ne s’entendra pas avec une équipe de sitôt, mais...
À sa deuxième rencontre en un peu plus de neuf mois après une opération au genou droit, Slafkovsky a calmé une mini-tempête en offrant un très bon match dans un gain de 4 à 3 contre les Sénateurs d’Ottawa, mercredi, au Centre Bell.
Utilisé à l’aile droite aux côtés de Kirby Dach et de Rafaël Harvey-Pinard, le Slovaque a marqué son premier but du camp. Mais encore plus important que d’écrire son nom sur la feuille de pointage, Slafkovsky était visible dès qu’il sautait sur la patinoire.
Il a utilisé son physique imposant à 6 pi 3 po et 230 lb pour se créer de l’espace en territoire adverse et générer plusieurs chances de marquer. C’est d’ailleurs d’un tir de l’enclave qu’il a touché la cible. Avec un peu plus de chance, le numéro 20 aurait terminé la rencontre avec deux ou trois buts.
Après son but en première période, Slafkovsky a reçu une chaleureuse tape dans le dos de Trevor Letowski, un des adjoints à St-Louis. On reconnaissait au banc de l’équipe que ce but était libérateur pour le jeune ailier de 19 ans.
« Je me sentais tellement mieux à mon deuxième match, j’étais bien meilleur et j’avais plus confiance, a dit Slafkovsky. J’ai aimé jouer avec Kirby et Raf. Mais il y avait trop de punitions dans cette rencontre, ça brisait le rythme. »
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.