«Je dois mieux jouer»: Sean Monahan se retrouve dans un creux de vague avec un seul point à ses huit derniers matchs
Le Journal de Montréal
LOS ANGELES | Sean Monahan ressemblait à un métronome lors des 13 premiers matchs de la saison, accumulant 12 points (6 buts, 6 passes). Mais depuis ce départ des plus prometteurs, il a perdu le tempo et il le sait parfaitement.
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À sa sortie d’un entraînement de près de 45 min à El Segundo, lieu du centre d’entraînement des Kings, Monahan a offert un bilan très juste de son jeu au cours des dernières semaines. Il a parlé comme un vétéran, comme un joueur qui a déjà vu neiger.
«Ça part de moi comme centre, je dois montrer le chemin au sein de mon trio, a dit Monahan avant d’embarquer dans un autobus conduisant l’équipe à l’aéroport de Los Angeles, pour s'envoler en direction de Columbus. Je suis un joueur fier. Je dois mieux jouer. J’ai besoin de trouver des façons de produire et de générer des chances de marquer.»
«Je ne suis pas aussi offensif dernièrement. J’ai besoin de toucher plus à la rondelle. Mais je dois mieux jouer partout sur la glace. Ça part avec moi au sein de mon trio.»
Sur le strict plan des statistiques, Monahan est au cœur d’une période creuse. Il n’a pas écrit son nom sur la feuille de pointage à ses six derniers matchs et n’a récolté qu’une petite passe à ses huit derniers matchs.
Il n’y a pas juste offensivement que son jeu cloche. Dans la catégorie des plus et moins, une statistique souvent contestée, le numéro 91 est à -12 à ses 11 dernières rencontres.
«Quand tu ne produis pas ou que tu ne joues pas comme tu le désires, il y a toujours de la frustration, a raconté Monahan. J’ai déjà vécu ça. Même plusieurs fois au sein de ma carrière. Je dois trouver des solutions pour m’en sortir. J’aurai besoin de contrôler le jeu, de toucher à la rondelle et de réussir de bons petits jeux.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.