Votre aide sollicitée pour sauver la ferme de Rose-Anna dans «Le temps d’une paix»
TVA Nouvelles
La ferme de Rose-Anna dans Charlevoix où ont été tournées les scènes extérieures du téléroman Le temps d’une paix fait l’objet d’une campagne de sociofinancement afin de sauver les bâtiments avant qu’il ne soit trop tard.
Le site, qui est fermé au public depuis plusieurs années, pourrait bientôt revivre grâce à Héritage Charlevoix, qui veut en faire un lieu de diffusion des savoirs traditionnels.
Si l’endroit a été rendu populaire dans les années 1980 avec la télédiffusion du téléroman Le temps d’une paix, on peut dire qu’il est par la suite tombé dans l’oubli.
Bien que la ferme ait été protégée de la disparition par son acquisition, en 2001, par Héritage Charlevoix, il reste que des travaux importants doivent être effectués rapidement pour préserver l’intégrité des bâtiments. L’objectif est d'amasser 80 000$ au cours de cette campagne, lancée dans les derniers jours sur GoFundMe. On estime que l’ensemble des travaux à effectuer s’élève à 180 000$.
À terme, ces travaux permettront aux visiteurs de pénétrer à l’intérieur de la maison de Rose-Anna, qui a été construite spécifiquement pour les besoins du tournage. Toutefois, plusieurs bâtiments de ferme qui sont autour ont véritablement servi à partir de la fin des années 1800, souligne François Tremblay, directeur général d’Héritage Charlevoix.
«Nos autres propriétés ont été très très demandantes en termes de budgets, ce qui fait qu’on n’avait pas l’argent pour investir afin d’aller plus loin avec la ferme de Rose-Anna», a-t-il expliqué.
«Mais là, le temps nous a rattrapés. Il y a eu du vandalisme malheureusement au fil des ans et de la détérioration», a ajouté M. Tremblay.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...