Route 117 à Montréal: une famille endeuillée veut l’abaissement de la limite de vitesse
TVA Nouvelles
La famille d’un adolescent happé mortellement par un véhicule en juin dernier à Montréal demande l’abaissement de la limite de vitesse sur le tronçon de la route 117 où il a perdu la vie.
«Je suis ici pour sensibiliser et pour que les autorités fassent quelque chose pour que ce genre de situation ne se reproduise plus», souffle Mamadou Diacko.
Il était présent samedi à la cérémonie organisée par l’organisme Souliers et vélos fantômes Québec (SVFQ) en hommage à son fils Al Housseini Diacko. Celui-ci a perdu la vie en revenant d’une fête de la Saint-Jean-Baptiste le 24 juin dernier, lorsqu’il a violemment été happé par une voiture en traversant à trottinette la rue Lachapelle.
«C’est la première fois que nous organisons une cérémonie en l’honneur d’un enfant», a tristement souligné Séverine Le Page, porte-parole de SVFQ.
L’organisme, qui a l’habitude d’installer des souliers et des vélos blancs pour rendre hommage aux cyclistes et aux piétons tués sur les routes du Québec, a cette fois-ci inauguré une trottinette blanche là où l’accident d’Al Housseini est survenu.
Des dizaines de personnes, dont des membres de la famille et de la communauté musulmane du secteur, mais aussi des élus municipaux, s’y sont recueillies.
Les résultats de l’enquête du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) sur les circonstances de l’accident, ainsi que le rapport du coroner, n’ont pas encore été dévoilés.
L’organisme, la famille et une pétition qui circulait avaient tout de même une revendication commune: celle d’apaiser la circulation sur la rue Lachappelle, qui fait partie de la route 117 relevant du ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec.
«La conduite était dangereuse. Il a été happé à vive allure, insiste Mamadou Diacko. C’est un parc où tout le monde joue, les jeunes et les vieux. Il faudrait faire quelque chose pour diminuer la vitesse et mettre des dos d’âne.»