«J’ai le pouvoir de faire un petit changement»: il veut donner 1000 thermopompes pour rafraîchir les classes
TVA Nouvelles
Un fabricant de thermopompes de Longueuil ne sait pas où se tourner pour faire un don de 1000 appareils qui pourraient rafraîchir les classes de milliers d’enfants pendant les grandes chaleurs de plus en plus fréquentes pendant l’année scolaire.
«J’ai le pouvoir de faire un petit changement. Je ne demande rien en échange. Je veux juste aider, faire ma part», souligne Yvon Turcotte, président et fondateur de TTI FAB, à Longueuil.
À près de 80 ans, M. Turcotte veut faire œuvre utile en proposant ce qu’il estime être la solution pour garder les élèves au frais pendant nos étés de plus en plus chauds.
Il se dit prêt à entamer gratuitement la fabrication de 1000 thermopompes qui pourraient climatiser les classes de 30 000 enfants dès le printemps prochain.
«Si ça va bien, que tout le monde est content, je peux en donner plus», soutient celui qui dit avoir toujours rêvé de technologies de chauffage plus vertes.
La température a dépassé les 26°C dans près de la moitié des classes du Québec à la fin juin, a révélé Le Journal à la mi-août.
Il faisait jusqu’à 29°C, voire 34°C, dans certaines classes lors de canicules à Montréal dès le mois de mai.
Ces épisodes sont appelés à devenir de plus en plus fréquents avec les changements climatiques, rapportait alors le météorologue de Météomédia Kevin Cloutier.
M. Turcotte croit que son entreprise a la capacité de réduire l’insupportable en classe, en plus de réduire la facture de chauffage pendant l’hiver.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...