Tyreek Hill menotté en se rendant au stade: «Aux États-Unis, tu n’as vraiment pas de marge de manœuvre»
TVA Nouvelles
L’arrestation musclée du joueur vedette de football Tyreek Hill dimanche par des policiers à Miami est un autre exemple qui démontre les différences entre les pratiques policières québécoises et américaines selon l’ex-enquêteur à la retraite Roger Ferland.
En entrevue à Mario Dumont sur les ondes de LCN lundi matin, l’ancien employé du Service de police de la Ville de Québec tenait à faire la distinction entre les pratiques policières des deux juridictions.
«En partant, faisons une grosse nuance entre ce qui se passe aux États-Unis chez les policiers et ce qui se passe chez nous au Québec en ce moment», dit-il.
«Aux États-Unis, leurs façons de faire sont plus radicales que nous, ajoute-t-il. Mets tes mains sur le volant, ne bouge pas, reste là. Même moi, qui a déjà été intercepté aux États-Unis, tu n’as pas de marge de manœuvre.»
Le policier en question a été suspendu par son service de police, le temps qu’une enquête soit menée sur son intervention.
L’ex-enquêteur du SPVQ estime que trop peu d’informations sont disponibles publiquement pour déterminer sans l’ombre d’un doute si le policier a effectué son travail convenablement.
«On voit que c’est un véhicule qui a les vitres teintées, mentionne-t-il. C’est un véhicule sport qui roulait à haute vitesse. Il baisse la vitre, le policier demande de baisser sa vitre au complet et la personne ne veut pas. On voit qu’il joue avec la vitre.»
«On est dans un contexte où tu devrais avoir d’autres motifs, et les motifs ici, on ne les a pas, continue-t-il. Ce que je comprends, c’est que tout va être épié et les gestes vont être enquêtés.»
Selon M. Ferland, les policiers au Québec, à l’inverse de leurs voisins au sud de la frontière américaine, sont plus réticents à intervenir de la sorte, et ce même s’ils pourraient être portés à croire qu’ils devraient être contrôlés.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...