Un PDG américain sensible aux demandes d’un Québécois mourant
TVA Nouvelles
Avant de rendre son dernier souffle après une bataille contre la sclérose latérale amyotrophique (SLA) le 2 septembre dernier, un Québécois passionné de la marque de véhicules électriques Rivian a reçu un coup de pouce inattendu du PDG R.J. Scaringe durant ses démarches visant à acheter la première camionnette de cette compagnie au Québec.
Guy Charest a commandé sa camionnette sur le site internet de la compagnie américaine en 2019. Il commençait alors la planification de sa retraite. Plusieurs voyages avec son épouse, Julie Thériault, étaient dans les plans.
Toutefois, deux ans plus tard, le destin a frappé avec l’annonce de son diagnostic de la SLA, une maladie neurodégénérative. Une course contre la montre s’est alors amorcée pour le consultant en aéronautique. Il souhaitait pouvoir conduire un Rivian dans les plus brefs délais.
C’est alors qu’il a écrit au PDG de Rivian, R.J. Scaringe, sur la plateforme LinkedIn. Il lui a raconté son histoire. Pour M. Charest, c’était comme d’écrire à une idole tellement il admirait son parcours professionnel.
«Guy lui a dit qu’il voulait conduire un Rivian alors qu’il pouvait encore le faire, raconte Julie Thériault en entrevue avec Le Journal. On était à prendre toutes les responsabilités légales pour que ça arrive.»
Touché par l’histoire du résident de Vaudreuil, Scaringe a envoyé un courriel à un de ses directeurs en lui mentionnant qu’ils devaient «faire quelque chose de spécial pour que M. Charest ait son camion».
Ils ont songé à plusieurs scénarios afin que M. Charest puisse conduire son Rivian avant que sa maladie commence à gagner du terrain.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...