Les chauffeurs d’autobus de Sherbrooke vont de l'avant avec la grève
TVA Nouvelles
Les chauffeurs de la Société de transport de Sherbrooke (STS) ont finalement décidé d’aller de l’avant avec la grève prévue pour la semaine prochaine, car aucune entente n’a été trouvée avec l’employeur.
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus paralysera donc le système les 9, 10, 11 et 21 septembre, a précisé le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), jeudi, par voie de communiqué.
«Malheureusement, nous n’avons pu arriver à une entente lors de la rencontre tenue le 4 septembre dernier. Malgré un certain avancement dans les offres salariales, des écarts et des positions inconciliables demeurent au sujet de l’amélioration des conditions de travail», a expliqué Maxime Leroux, président du SCFP 3434.
Le Syndicat déplore que la position de la STS n’aide pas à attirer ou retenir le personnel, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre criante.
«Il est inconcevable que nos syndiqué(e)s soient obligés de faire des heures supplémentaires obligatoires parce que l'employeur est incapable d’attirer du personnel et, surtout, de le garder à son emploi», a poursuivi Maxime Leroux.
Le SCFP représente 8400 membres dans le transport terrestre au Québec et représente le plus grand syndicat affilié à la FTQ.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...