Une marche pour sensibiliser les citoyens à Sacré-Cœur
TVA Nouvelles
Une citoyenne de Sacré-Cœur, sur la Côte-Nord, a décidé de sensibiliser les usagers de la route à l'importance d'adopter un comportement sécuritaire en organisant une marche citoyenne dans les rues de la municipalité.
Sorraya Brisson en a assez de voir des comportements dangereux sur les routes.
«Plusieurs personnes n’arrêtent pas aux arrêts, dépassent à droite et à gauche en même temps. Aussi sur les trottinettes ils sont deux ou trois, sans casque», dit-elle.
Elle a donc organisé une marche citoyenne dans les rues de Sacré-Cœur. Escortés par des policiers de la Sûreté du Québec et des pompiers, une vingtaine de jeunes ont marché dans les rues de la municipalité pour sensibiliser les usagers de la route à la bienveillance et à l’importance d’adopter un comportement sécuritaire.
«C’est un mouvement urgent qu’on doit faire. On se rallie ensemble, on s’arrête et on se parle pour se dire qu’est-ce qu’on peut faire avant qu’il arrive un accident», souligne Mme Brisson.
«C’est agréable de voir qu’il y a des gens qui se préoccupent de la sécurité de nos jeunes. Je peux vous dire que depuis le début de l’été, j’ai reçu plusieurs appels de gens qui s’inquiétaient de la sécurité des jeunes parce qu’ils avaient failli frapper un jeune», admet la mairesse de Sacré-Cœur, Lise Boulianne.
L’instigatrice de la marche et la mairesse de la municipalité sont d’avis que les règlements qui légifèrent la conduite de bicyclettes et de trottinettes électriques devraient être mieux encadrés et plus stricts.
Actuellement, toute personne au volant d’une trottinette ou d’un vélo électrique doit être âgée d’au moins 14 ans, porter un casque et ne doit pas circuler sur les trottoirs ni excéder 25 km/h.
«Il faut vraiment qu’il se passe quelque chose, que ce soit au niveau local ou au niveau provincial. Il va falloir que des règles soient adoptées, que des règlements soient mis en place», insiste Mme Boulianne.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...