Un vol entre Lisbonne et Montréal se pose 10h à Saint-Jean parce que le pilote a atteint le maximum de ses heures travaillées
TVA Nouvelles
Des passagers de retour de Lisbonne sur un vol d’Air Transat se sont retrouvés coincés durant plusieurs heures à Saint-Jean, à Terre-Neuve, parce que le pilote ne pouvait compléter le trajet jusqu’à Montréal en ayant atteint son maximum d’heures travaillées.
L’avion a décollé de la capitale portugaise peu avant 13h et devait gagner Montréal vers 20h10.
«Peu de temps après le décollage, le pilote nous a dit qu’il allait être serré avec ses heures [travaillées]», raconte au Journal Louis-Félix Tremblay, un passager joint alors qu’il attendait de rembarquer.
C’est en cours de vol que la destination sur le tableau indicateur a été changée de Montréal à Saint-Jean de Terre-Neuve.
Dans un échange de courriels, Air Transat a fait valoir que ce détour a été occasionné par une première diversion du vol entre Lisbonne et Porto. «Cette diversion a été nécessaire en raison de l'atterrissage d'urgence d'un avion d'une autre compagnie aérienne à Lisbonne», explique la porte-parole de l'entreprise, Marie-Christine Pouliot.
Ce premier détour a ensuite mené à l'arrêt à Saint-Jean de Terre-Neuve «puisque l'équipage avait atteint sa limite d'heures de travail et ne pouvait pas poursuivre jusqu'à Montréal», ajoute la porte-parole. «Nous regrettons les inconvénients causés et faisons tout notre possible pour minimiser l’impact de telles situations.»
Sur son site, Air Transat estime le retard du vol à près de 10 heures 30 minutes.
Tous les passagers ont dû quitter l’avion et récupérer leurs bagages. Puisqu’Air Transat n’offre normalement pas de vols vers Saint-Jean, ce sont des employés d’Air Canada qui ont assisté les passagers, raconte M. Tremblay.
«Il n’y a pas d’infrastructures de Transat, pas d’employés pour nous guider. C’est sûr que ce sont des choses qui peuvent arriver, mais la communication a vraiment fait défaut», ajoute le vacancier, qui est également employé de Québecor.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...