Suspense à Hollywood, où les acteurs menacent de rejoindre les scénaristes en grève
Le Journal de Montréal
Les acteurs vont-ils venir grossir les rangs des scénaristes en grève depuis deux mois à Hollywood? Le suspense était toujours entier vendredi, quelques heures avant la date limite des négociations et un possible double mouvement social qui gèlerait la quasi-totalité des productions américaines.
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La convention collective des 160 000 acteurs représentés par le syndicat SAG-AFTRA expire à minuit, heure de Los Angeles (3h du matin samedi).
Faute d’accord avec le patronat des grands studios et plateformes de diffusion en continu, les comédiens pourraient lancer une grève immédiatement. Mais les rumeurs sur une possible extension de la durée des négociations enflent également ces derniers jours.
«Il est possible que nous entrions en grève. Je ne l’espère pas, mais si nous le faisons, ce sera pour de bonnes raisons», a confié à l’AFP Jorome Melendez, un acteur de 59 ans présent parmi quelques dizaines de comédiens venus dès vendredi matin devant les studios Warner Bros pour montrer leur soutien aux scénaristes en grève depuis début mai.
Comme les plumes de l’industrie, les acteurs réclament de meilleures rémunérations pour lutter contre l’inflation et des garanties face aux bouleversements potentiels liés à l’usage de l’intelligence artificielle, comme le clonage vocal.
Ils protestent notamment contre la baisse de leurs rémunérations «résiduelles», dues à chaque rediffusion d’un film ou d’une série, provoquée par la diffusion en continu. Conséquents lors d’un passage télévisé, car basé sur le modèle publicitaire, ces émoluments sont bien moindres pour les plateformes, qui ne communiquent pas leurs chiffres d’audience.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.