Le retour grandiose de Céline Dion, la gaffe de Guillaume Lemay-Thivierge et autres événements inoubliables de l’année culturelle 2024
Le Journal de Montréal
De Céline Dion à Taylor Swift, en passant par le départ d’un de nos grands artistes et des chambardements à la radio montréalaise, l’année 2024 a encore été riche en actualités dans le milieu de la culture. Voici ce qui a retenu l’attention des journalistes aux arts et spectacles du Journal au cours de la dernière année.
En 2024, Céline Dion a présenté un prix à Taylor Swift lors de la soirée des Grammy et elle a été la vedette d’un déchirant documentaire, en plus d’avoir été la tête d’affiche de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.
Tout cela pendant que sa carrière musicale est encore officiellement sur pause. Imaginez si elle n’était pas malade.
À 56 ans, même si le syndrome de la personne raide l’empêche de monter sur scène, tout ce qu’a fait ou dit la diva québécoise, au cours des 12 derniers mois, a fait les manchettes.
Son retour attendu sous les projecteurs, que ses admirateurs n’ont jamais autant espéré et anticipé qu’en 2024, a fait l’objet de toutes les spéculations.
Tout a commencé quand, surprise, elle s’est avancée sur la scène du Crypto.com Arena au bras de son fils René-Charles, le 4 février, en tenant dans ses mains l’enveloppe renfermant le nom de la gagnante du Grammy de l’album de l’année.
Il y a bien eu une petite controverse quand Taylor Swift l’a vertement ignorée en lui prenant la statuette des mains, mais sinon tout le monde a vu dans cette apparition devant des millions de personnes le premier signe tangible que Céline Dion préparait en coulisses son grand retour.
Rapidement, les regards se sont tournés vers les Jeux olympiques de Paris, tremplin qui apparaissait parfait pour relancer la carrière de la chanteuse.
Sa participation à la cérémonie d’ouverture est devenue un des secrets les plus mal gardés par le comité organisateur. La presse a abondamment spéculé, encouragée par Céline Dion, qui a elle-même alimenté les rumeurs en déclarant qu’elle rêvait de revoir la tour Eiffel lors d’une longue entrevue avec le magazine Vogue France, en avril.
Peu d’actrices au Québec peuvent se targuer, comme elle, d’avoir traversé quatre décennies en multipliant les rôles majeurs au petit et au grand écran. À 56 ans, Pascale Bussières s’émerveille elle-même du chemin parcouru depuis qu’elle a été révélée en 1984 dans le film Sonatine. «J’ai parfois du mal à y croire parce que j’aborde encore chaque nouveau projet comme si c’était le premier», confie-t-elle en entrevue.