Les concerts pop symphoniques: de Céline à Metallica, une popularité qui ne faiblit pas
Le Journal de Montréal
Au risque de vous surprendre, Céline Dion, Beau Dommage, Robert Charlebois, les Beatles, Metallica et James Bond ont quelque chose de particulier en commun: en 2024, ils ont tous été la vedette d’un concert pop symphonique au Québec.
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En 2025, ce sera au tour des chansons de Voivod, AC/DC, Half Moon Run et Led Zeppelin de bénéficier de la colossale force de frappe d’un ensemble de musiciens classiques.
Par le passé, les univers musicaux de Pierre Lapointe, Deep Purple, Harmonium, Lisa LeBlanc, Les Cowboys Fringants, et la liste n’est pas exhaustive, ont fusionné, le temps d’une ou plusieurs soirées, avec des orchestres symphoniques québécois.
Pour le milieu de la musique classique, la musique pop est un excellent moyen d’augmenter les revenus des orchestres.
«Nous avons de très belles salles pour les concerts classiques, parfois jusqu’à 1200 personnes, mais pour les concerts pop, la jauge est plus élevée. Ça nous permet d’atteindre nos objectifs financiers annuels», indique Carl Langelier, directeur marketing et communications à l’Orchestre symphonique de Québec (OSQ).
La formule pop symphonique, présente dans les programmations classiques depuis un quart de siècle, ne montre aucun signe d’essoufflement.
«Quand on aime un groupe ou un chanteur et qu’on nous offre une expérience renouvelée avec des éléments de qualité – un bon orchestre, une bonne salle et un groupe qu’on aime –, je pense que c’est un risque contrôlé. On sait qu’on va passer un beau moment», observe Marianne Perron, directrice principale du secteur artistique de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM).
Peu d’actrices au Québec peuvent se targuer, comme elle, d’avoir traversé quatre décennies en multipliant les rôles majeurs au petit et au grand écran. À 56 ans, Pascale Bussières s’émerveille elle-même du chemin parcouru depuis qu’elle a été révélée en 1984 dans le film Sonatine. «J’ai parfois du mal à y croire parce que j’aborde encore chaque nouveau projet comme si c’était le premier», confie-t-elle en entrevue.