Romans d’ici: Des affaires louches à Sudbury !
Le Journal de Montréal
Montréalaise établie à Sudbury, Emmanuelle navigue dans un monde où on ne s’embarrasse pas de scrupules. Mais quand les disparitions se multiplient, il y a lieu de s’alarmer !
La collection Noir de la maison d’édition Héliotrope a pour vocation de situer une gamme variée de crimes (fictifs !) dans la cartographie précise des villes où ils se sont produits.
Parfois l’intrigue policière prend le dessus, parfois le crime sert davantage à la mise en scène de la ville elle-même. L’incendiaire de Sudbury, signé de Chloé LaDuchesse, relève de la deuxième catégorie. Ce n’est pas un défaut, bien au contraire !
L’action se déroule donc à Sudbury, ville ontarienne méconnue des Québécois, mais où l’auteure, d’origine montréalaise, habite depuis quelques années. Elle en a même été la poète officielle de 2018 à 2020. Elle a d’ailleurs publié deux recueils de poésie avant de se lancer dans ce premier roman – qui, autre première, entraîne Héliotrope noir hors du Québec.
Ces précisions établies, que se passe-t-il donc dans le Sudbury de Chloé LaDuchesse ? Des hommes disparaissent – mais ça se fait en douce, dans des milieux de bohème ou de paumés où l’on n’a pas l’habitude de tenir compte des déplacements des uns et des autres.
N’empêche qu’au bout d’un moment, Emmanuelle, la narratrice, trouve qu’il y a pas mal de gars de son entourage qu’elle ne revoit plus. Elle veut comprendre pourquoi.
Cette intrigue-là repose sur un mince fil de vraisemblance. Mais on n’en a cure parce que le reste du récit est tissé d’un lot de petites magouilles, de grossières arnaques et de débrouillardises en tout genre qui en font tout le sel.
À pied comme en autobus
Emmanuelle, qui a fui Montréal pour se faire oublier à Sudbury, n’est pas si nette non plus. Mais on s’attache à elle parce qu’elle est originale, donc nous intrigue, et qu’elle observe avec affection le quartier populaire où se concentre l’histoire. Les personnages qui l’entourent prennent littéralement vie sous nos yeux.
C’est un itinéraire légendaire qui continue de fasciner de nombreux navigateurs et explorateurs dans le monde. Bienvenue à bord de l’Ocean Endeavour d’Adventure Canada pour une expédition exceptionnelle dans le mythique passage du Nord-Ouest, dans les eaux glacées de l’Arctique, du Groenland jusqu’au Nunavut.
Gaydon, Angleterre — Jaguar vit actuellement sur le respirateur artificiel. Avec une image qui bât de l’aile et des ventes symboliques. À preuve, à peine 1 105 véhicules de la marque ont été écoulés depuis le début de l’année au pays, incluant 851 F-PACE. Le seul modèle qui demeurera sur le marché pour 2026, puisque Jaguar a déjà cessé la production de la F-TYPE depuis un an, de même que celle de la berline XF, du E-PACE, et du VUS électrique I-PACE. Ceux-ci demeurent sur le marché pour 2025, mais les concessionnaires ne feront essentiellement qu’écouler les stocks restants.