Les ex-employés politiques qui tentent d’influencer le gouvernement de François Legault marchent sur une glace mince
Le Journal de Montréal
Les ex-employés politiques qui ont sauté la clôture pour devenir influenceurs du gouvernement doivent être prudents pour éviter d’abuser de leur réseau de contacts ou de recevoir des passe-droits.
Stéphanie Yates, professeure au Département de communication sociale et publique de l’UQAM, reconnaît que les professionnels de l’influence marchent parfois sur une glace mince.
«Si le lobbyiste fait valoir son réseau de contacts et que ça fait en sorte qu’il a des accès privilégiés par rapport à d’autres... c’est là où le bât blesse et où la réputation du lobbyisme demeure un peu sulfureuse», illustre Mme Yates.
«Parfois il y a des accès privilégiés [...] il y a des cercles d’élites ou de décideurs qui finissent par générer de la suspicion, avec raison», ajoute-t-elle.
Être lobbyiste ou responsable des affaires gouvernementales d’une organisation, c’est parfaitement légal. Mais, plus de 20 ans après la création de la loi encadrant le lobbyisme, cette activité traîne encore une image négative, reconnaît le commissaire au lobbyisme Jean-François Routhier.
«Le lobbyisme est pourtant utile parce qu’il apporte une information importante aux décideurs, insiste-t-il en entrevue. Ce n’est pas vrai qu’un ministre peu importe sa fonction, peu importe sa préparation, connaît tout et sait tout. Il a besoin d’être informé.»
Tout comme M. Routhier, la professeure Yates ne voit pas dans le lobbyisme «un mal nécessaire». Le terme «représentation des intérêts» est d’ailleurs moins connoté et plus apprécié de ceux qui exercent ce métier.
«Ça prend des canaux pour faire remonter cette connaissance de cette réalité pointue du terrain jusqu’aux décideurs politiques. On ne voudrait surtout pas que des gouvernements [...] gouvernent en vase clos sans tenir compte de ce qui se passe sur le terrain.»
Que ce soit pour ses sorties au restaurant ou lors d’une partie de chasse au faisan avec de riches hommes d’affaires, Pierre Fiztgibbon a souvent fait l’objet de controverses en raison de ses relations et a tenu la commissaire à l’éthique occupée. Le ministre a notamment violé le code d’éthique de l’Assemblée nationale en discutant de dossiers d’investissement de l’entreprise Polycor avec son ami Luc Laperrière, alors que ce dernier avait réalisé des mandats de lobbyisme pour cette même entreprise. En mai 2022, il a même soupé avec M. Laperrière le soir même de l’annonce d’un investissement public de près de 100 millions dans la compagnie.
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