Propos déplacés et racistes: un capitaine de pompiers suspendu pour six mois à Montréal
TVA Nouvelles
Le capitaine d’une caserne de pompiers à Montréal a appris à ses dépens que les commentaires déplacés et les blagues à connotation raciste au travail n’ont pas sa place, lui qui a été suspendu pour six mois, a appris Le Journal.
Maxime Paquette, capitaine à la caserne 61, située à Dollard-des-Ormeaux, aurait eu l’habitude des propos déplacés et des blagues racistes dans la dernière année, selon nos informations. En mars, une plainte a été déposée contre lui, ce qui a déclenché une enquête à l’interne.
Au terme de l’enquête, le pompier du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) a récemment été suspendu pour six mois sans salaire, toujours selon nos sources. Au moment d’écrire ces lignes, la Ville de Montréal n’avait toujours pas répondu à nos questions.
Le capitaine Paquette cumule 13 ans d’expérience. La sanction contre lui prend notamment en compte son grade et le fait qu’on lui reproche plusieurs événements.
Celle-ci a été grandement applaudie par Joël DeBellefeuille, le fondateur de la Coalition rouge, un groupe qui milite contre le profilage racial et le racisme systémique.
«C’est une première dans ce contexte. Je n’ai jamais entendu une sanction de six mois avant. Ça envoie un message clair, se réjouit-il. En 2024, ça ne passe pas. Entendre des choses comme ça, ce n’est pas drôle pour les victimes qui subissent la discrimination.»
«J’espère qu’il va prendre ce temps pour penser et réfléchir à ce qu’il a fait», ajoute M. DeBellefeuille.
Une personne de son grade devrait montrer l’exemple, insiste le militant antiracisme.
Joël DeBellefeuille estime toutefois qu’il ne s’agit pas d’une situation isolée, mais d’une problématique récurrente dans les casernes de Montréal. « On se bat contre ça, on essaie de dénoncer. Il y a encore [très peu] de pompiers racisés », explique-t-il.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...