Maisons abordables: est-ce possible de vivre autour de Montréal sous les 450 000$?
Le Journal de Montréal
Ce n’est pas gagné d’avance. Mais une maison unifamiliale à moins de 450 000$ est encore chose possible dans la très grande région de Montréal. À condition bien sûr d’accepter certains compromis, à commencer par le deuil d’une vie trépidante au centre-ville de la métropole.
Près de la frontière ontarienne, la municipalité de Salaberry-de-Valleyfield, en Montérégie Ouest, présente encore moult options pour qui recherche une maison sous la barre des 450 000$. Cela malgré la forte hausse du prix médian (97%) enregistré dans cette ville depuis cinq ans, selon les données de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Au cours des 10 premiers mois de l’année 2024, il s’est vendu 390 maisons dans cette ville de 44 500 habitants, pour un prix médian de 390 000$. De l’ensemble, 68 ou 69% d’entre elles se sont transigées à un prix inférieur à 450 000$.
Pour ce prix, les acheteurs ont acquis une maison dont l’année médiane de construction est 1972. Dans cette ville, au dernier recensement, le taux de chômage est de 6,2%, et 27% des ménages vivent avec des enfants.
À cheval entre la Montérégie et l’Estrie, Granby présente encore de bonnes possibilités pour qui souhaite se rapprocher des Cantons-de-l’Est sans pouvoir se payer les prix d’une maison à Bromont, sa voisine cossue.
Cette ville de 70 300 habitants, mieux connue pour son zoo, a vu 380 propriétés changer de mains entre janvier et octobre dernier. Selon notre compilation, le prix médian de ces transactions s’élevait à 415 500$.
Du nombre, 232 ou 61% des propriétés se sont vendues sous le seuil des 450 000$. L’âge médian de ces maisons était de 45 ans. Environ le quart (24%) de la population dit quitter la maison pour le travail avant 7h le matin.
Selon l’APCIQ, le prix médian des maisons unifamiliales de Granby a crû de 8% par rapport à l’an passé. Depuis cinq ans toutefois, le prix médian a carrément doublé (100%).
Entre Verchères et Sorel, sur les rives du fleuve Saint-Laurent, la petite municipalité de Contrecœur offre de bonnes occasions de devenir propriétaire pour un couple au revenu dans la médiane de la province (108 000$ par ménage, avant impôts).
Un automobiliste redoute toujours le moment où il doit aller au garage pour un problème majeur sur son véhicule. Il sait surtout que le montant de sa facture pourrait être très lourd à assumer.
De nombreuses PME souffrent énormément de la grève à Postes Canada qui sévit depuis trois semaines.
Les enchères pour impôts municipaux impayés sont parfois l’occasion de trouver des aubaines à une fraction de leur valeur marchande.
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Des clients de Desjardins sont confus et en colère après s’être fait dire qu’ils devront attendre la fin de la grève à Postes Canada pour recevoir leur nouvelle carte de crédit, alors même que l’institution financière assure qu’elle se démène pour livrer les cartes le plus rapidement possible.
Pas de répit pour les familles québécoises, qui devront composer en 2025 avec une nouvelle hausse de jusqu’à 800$, prévoit un rapport.
Galvanisée par ses bons résultats financiers, Dollarama souhaite ouvrir 600 nouveaux magasins au Canada dans les 10 prochaines années.
Hydro-Québec se prépare à hausser la facture des grandes entreprises pour assurer un tarif «préférentiel» aux consommateurs résidentiels, comme le demande le gouvernement Legault depuis la démission du ministre Pierre Fitzgibbon.
Un résident de Montréal-Nord se retrouve avec une haie arrachée, d'immenses tas de branches et des fils de télécom qui jonchent son terrain après une visite d’Hydro-Québec pour remplacer deux poteaux. Hydro assure toutefois qu’il sera dédommagé.
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