Une visite au garage qui peut coûter des milliers de dollars
Le Journal de Montréal
Un automobiliste redoute toujours le moment où il doit aller au garage pour un problème majeur sur son véhicule. Il sait surtout que le montant de sa facture pourrait être très lourd à assumer.
C’est un classique dans le monde de l’automobile. Après avoir placé son véhicule sur le pont élévateur, le client s’en va dans la salle d’attente en souhaitant que son problème soit moins important que prévu et qu’il n’ait pas à débourser une somme colossale.
«Il y a souvent des choses qui sont négligées par les clients», mentionne le propriétaire d’un garage NAPA AUTOPRO à Mirabel, Tommy Miron. Par exemple, la vérification des liquides doit être faite sur une base régulière.
«Si vous voyez du liquide dans votre entrée, c’est un signe alarmant. Il faut y voir au plus vite, parce que ça peut mener à des réparations majeures.»
La réparation la plus coûteuse demeure le remplacement d’un moteur. Remplacer une unité force souvent le propriétaire à réfléchir sur l’avenir de son véhicule.
«Les moteurs les moins chers sont entre 2000$ et 3000$, souligne M. Miron. Ça peut grimper jusqu’à 15 000$ selon le véhicule.
«Quand on arrive avec l’estimation, le client pense souvent à changer de véhicule plutôt que de faire les réparations. Il ne mettra pas d’argent dans quelque chose qui ne gagnera pas en valeur.»
Comme propriétaire d’une voiture, on pense que les changements d’huile doivent être faits au moins deux fois par année selon le kilométrage effectué.
Un cadenas était placé sur la barrière de sécurité menant à l’usine de Lion Électrique de Saint-Jérôme lundi matin, au lendemain de l’annonce de 400 mises à pied temporaires, soit la moitié de l’effectif, par le constructeur de camions et d’autobus électriques.
Le fabricant de véhicules électriques Lion Électrique met à pied temporairement 400 employés au Canada et aux États-Unis «dans tous les services de l’entreprise».
Beaucoup d’efforts pour deux petits mois, voilà ce qui attend les commerçants qui devront appliquer le congé de TPS du gouvernement Trudeau, si bien qu’ils sont plus de six sur dix à ne pas vouloir de la mesure.